Pas de panique: !!!
la construction du site n'est pas abandonnée.
Il m'est apparu qu'il était plus facile d'en faire "la version papier" en premier lieu mais c'est un travail excessivement long car, comme Jean Gabin en son temps, je découvre que ... maintenant , je sais qu'on ne sait jamais. ...
nouveau: ajouté le 21 juillet 2018 liste de manufactures de draps de Sedan dans médailles - plombs.
ajouté le 08 décembre une pièce déclarée comme copie de de la 5 F de Philippe d'Auvergne 1815
ajouté le 29 novembre 2017 une pièce (100 francs or) inédite de Philippe d'Auvergne 1815
ajouté le 06 juin 2017 au bas de cette page Accueil: la fabrication des monnaies
ajouté en juin 2017 La numismatique de Godefroy- Maurice....
La structure de ce site est détaillée dans la table des matières ci dessous. Ne sont actuellement suffisamment construites que les parties dotées d'un lien hypertexte permettant l'accès par un simple "clic" sur les textes en bleu gras.
Je travaille intensément sur la suite que je rendrai visualisable au fur et à mesure de l'avancée des travaux.
Plan du site - Table des matières
Accueil
Pièces
numéraires en circulation à Bouillon au fil des siècles
comparatif des monnaies utilisées dans le duché de Bouillon au XVIIème
monnaies de compte et monnaies réelle
FRANCE - SEDAN - BOUILLON - PAYS-BAS ESPAGNOLS - St EMPIRE GERMANIQUE - CUGNON
les dénominations de ces monnaies
tableau comparatif
Bouillon
l'an millepériode liégeoise 1611-1614le duché indépendant 1681-1683Philippe d'Auvergne 1814Sedan
les de la Marck (Guillaume-Robert 1574-1588, Charlotte 1574-1591, Charlotte + Henri 1591-1594)Henri de la Tour d'Auvergne 1594-1623Frédérique de la Tour d'Auverne 1623-1642Cugnon
Jean-Théodore comte de Loewenstein-Wertheim Rochefort 1611-1644
Ferdinand-Charles comte de Loewenstein-Wertheim Rochefort 1644-1672
Ateliers monétaires implantés dans les 60 km autour de Bouillon
Médailles
Jetons
Anciens < 1830
Henri de La Tour
Frédéric-Maurice
Godefroy-Maurice
Godefroid-Charles (1771-1792)
Modernes > 1830
Bouillon restaurants
Jetons touristiques
Jetons clubs et associations
Argent papier
Billets de nécessité
Tickets du CPSA
Papiers "monétaires"
Para numismatique
Plaquettes - pins
Bouillon a toutes les sauces
Contact
Avant-propos
Ce site propose aux numismates amateurs un espace d'identification et de classement des objets numismatiques liés à la ville de BOUILLON et à ses environs. Il est ouvert à tous et chacun peut le faire évoluer en apportant sa part de savoir.
La numismatique s'intéresse non seulement aux pièces de monnaies mais également aux médailles, aux billets, aux jetons et autres méreaux.
Quand j'ai découvert qu'on avait battu monnaies au XVIIème siècle à Bouillon, j'étais loin de m'imaginer qu'un jour je me lancerai dans la création d'un site internet qui me permet de rassembler, de trier, de classer et de diffuser les informations existantes sur la numismatique bouillonnaise.
Je fais mien l'adage suivant lequel la plus rare et la plus belle pièce de monnaie ne reste qu'une vulgaire rondelle de métal si elle n'est pas repositionnée dans son contexte historique. Je m'efforcerai donc chaque fois que possible d'ajouter, dans chaque chapitre, une rubrique "pour en savoir plus" qui renvoi à des sites internet qui compléteront avantageusement les informations générales reprises ici.
Les non-initiés me posent généralement trois questions:
J'en ajoute une plus personnelle: qu'est ce que mon papa, bûcheron de son état, aurait pu toucher pour son travail journalier ?
Je découvre au fil de mes recherches qu'il subsiste bien plus de questions qu'il n'y a de réponses.
Amis lecteurs, vous pouvez m'apporter des éléments, aussi minimes soient-ils, qui mis bout à bout, compléterons avantageusement ce travail. Si les photos sont intéressantes, les objets eux-même le sont encore plus. Je vous remercie déjà d'avance pour ce que vous pourriez me procurer.
Mon travail s'articule sur plusieurs axes
Bonne lecture et n’hésitez pas à me contacter
La fabrication des monnaies
sources: Monnaies des Rois de France 1640 à 1793 - Ch. Charlet - 1996
Cet article concerne le monnayage des rois de France au XVIIème. Le fonctionnement des ateliers monétaires des principautés dont celle de Sedan ne devait pas être très différent.
La gravure ci-contre, conservée au musée de la banque nationale de Belgique, a été réalisée par Hans Burgkmair (1473-1531) et illustre la visite du jeune Maximilien d'Autriche à la Monnaie de son père.
Les techniques de fabrication n'ont pas évolué depuis l'antiquité. Les différentes étapes de fabrication seront décrites ci-après.
Organisation générale de l'émission et de la fabrication des monnaies
Battre monnaie est un acte de souveraineté. C'est un pouvoir de l'état, un droit régalien. Les particuliers, aussi puissants soient-ils, ne peuvent battre monnaies sans le consentement du Roi. Le Roi peut leur déléguer l'exercice de son pouvoir souverain pour un temps déterminé.
Jusqu'en 1696, la fabrication matérielle des monnaies n'est pas assuré par une administration publique (actuellement "La Monnaie de Paris"), mais est assurée par des entrepreneur privés qui s'engage envers le Roi soit par des baux (ils portent le nom de" fermiers"), soit par contrats particuliers appelés traités (ils portent le nom de" traitants").
Le Roi décide seul de la création et de la suppression des espèces monétaires, de la date et des conditions de leur mise en circulation, de leur retrait. Il fixe également leur cours, variable en fonction de l'intérêt du pays qu'il apprécie en personne.
Les décisions du Roi peuvent prendre plusieurs formes: Édits, Déclarations, Lettres patentes, etc. que l'on appelle généralement "Ordonnances". Les décisions monétaires moins importantes sont examinées par le Conseil du Roi ou Conseil d'Etat.
Le contrôle du respect de la législation et de la réglementation du Roi est assuré par une juridiction d'exception: La cour des Monnaies. Pour ce faire, elle disposait d'un personnel de police (prévôté et archers) et d'huissiers pour l'exécution de ses décisions. Elle enregistrait les Ordonnances, accordait les baux des hôtels de monnaies aux fermiers, elle jugeait les infractions avec droit d'appliquer la peine de mort. De plus, la Cour des Monnaies pouvait adresser au Roi des remontrances.
Ateliers monétaires ou hôtels des monnaies
Un atelier monétaire, également appelé hôtel des monnaies est un bâtiment spécialement aménagé dans lequel on fabrique des monnaies. Généralement il compte aussi un bureau de change permettant la réception des espèces étrangères avant leur refonte et leur transformation en monnaies royales. Au XVIIème, on en comptera jusqu'à 26 officiels dans le royaume. Les orfèvres et les changeurs, sous le contrôle de la Cour des Compte, l'approvisionnent en matières permettant la fabrication des monnaies (pièces étrangères, barres, lingots, fils, bijoux, ... .
L'atelier est dirigé par un maître ou un commis. Le Roi y est représenté par un procureur.
Le maître est entouré d'officiers assumant:
L'essayeur est responsable du respect du titre (ou aloy).
Les coins sont gravés par un tailleur-graveur sur les modèles envoyés par le tailleur général des Monnaies de France.
Le prévôt (sorte de contremaître) dirige les ouvriers dont:
les recuiteurs qui recuisent les flans avant la frappe
les ajusteurs qui préparent les flans,
les taillereses qui mettent les flans au poids légal avant la frappe en utilisant une lime qui cause des stries d'ajustage parfois visibles,
les maîtres monnayeurs qui frappent les pièces.
étapes de la fabrication des monnaies
la fonte de l'alliage
la mise à dimension des plattes
la découpe des flans
la frappe
la tenue du registre des délivrances
la mise en boîte
Après 1640, les étapes 2, 3 et 4 seront mécanisées. L'utilisation de machines mécaniques permet de frapper, à froid, de bien plus grosse pièces. En 1685, une petite machine (virole) permettra de marquer les tranches des monnaies. Les illustrations suivantes sont extraites de l'encyclopédie Diderot & d'Alembert du XVIIIème.
un laminoir (les plus gros sont mus par des moulins hydrauliques ou tirés par des chevaux)
le coupoir est un emporte-pièce qui permet d'obtenir des flans bien ronds
la presse à vis ou balancier (travail épuisant pour les hommes)
la virole permet de marquer la tranche des monnaies en creux
les différents
Sur les monnaies figurent non seulement des portraits, des blasons, des motifs, des légendes, des indications de valeurs (peu au XVIIème) mais aussi des marques diverses permettant une certaine traçabilité: ce sont des différents. Doivent figurer sur chaque pièce le différent de la ville où siège l’atelier monétaire, celui du maître de l'atelier, du graveur et parfois de l'essayeur.
poids, titre et remède
Au XVIIème siècle, la différenciation des fausses et des vraies monnaies se fait sur base du poids et du titre.
Le poids de référence est le marc, qui se divise en 8 onces, l'once en 8 gros, le gros en 3 deniers et enfin, le denier en 24 grains.
En système décimal, * 1 marc = 244, 594 gr * 1 once = 30,275 gr * 1 gros = 3,824 gr * 1 denier = 1.275 gr * 1 grain = 0,053 gr
Le poids légal est généralement donné en gros, denier et grains. Quand le poids n'est pas précisé, on raisonne par rapport à la taille au marc, c-à-d le nombre de pièces que l'on peut fabriquer dans un marc de matière à monnayer.
Le titre est exprimé en karats pour l'or (l'or pur est à 24 K. Le K est subdivisée en 32 grains de fin) et en deniers de fin pour l'argent (l'argent pur ou fin est à 12 deniers. Chaque denier est subdivisé en 24 grains).
Le remède est une tolérance p/r aux aux titres légaux.
exemple: Une déclaration enregistrée le 26 février 1593 par le Conseil souverain à Sedan précise:
"que la fabrication, cours et mise des escus de La Mark se continuera dans la loy, pris et poidz acoustumé et sur le pied cy-après déclaré, assavoir de 22 caratz, demy-quart de carat de remede, de soixante-treize pièces et demye de taille, au marc demy-pièce de remede, la pièce pesant deux deniers quatorze grains tresbuchant, sans remede, et du pris de deux sols pres de l'escu au soleil de France, le double escu de mesme loy, pris et poidz à l'équipolent ". Cette déclaration indique que les doubles écus seront à 22 carats avec une tolérence à 21,75 carats et un poids théorique de 6,66 gr (36,75 au marc) avec une tolérence de poids à 6,61 gr.
" ... se continuera aussi la fabrication des pièces de 15 solz appellés quartz escu à 10 deniers 20 a 2 grains de fin, 2 grains de remede, de 25 pièces et demie 18 grains de taille au marc, demie pièce de remede la pièce pesant 7 deniers 12 grains, 1 grain de remede, le demy-quart escu de poidz, loy et remede à l'équipolent". Cette déclaration indique que le titre des quarts d'écus était de 909 ‰ et le poids théorique de 9,598 gr (25,5 au marc) avec une tolérance de poids à 9,413 gr. Le poids théorique et le cours sont identiques aux quarts d'écus du roi de France, le titre est toutefois un peu plus élevé {909 (10 deniers 22 grains) contre 898 pour les espèces royales).
Pour en savoir plus:
glossaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Glossaire_de_la_numismatique#top
http://ld5-passions.pagesperso-orange.fr/Numismatique/Glossai.htm
fabrication
http://ld5-passions.pagesperso-orange.fr/Numismatique/Techni/Fabrication.htm
http://dole-monnaies-jetons.fr/fabrication.html
http://classes.bnf.fr/franc/nav/index_rep.htm
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